De haut en bas

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Chapitre 1 : Evasion

  Il força la serrure avec un trombone. Se rabaisser à ça, lui, le criminel le plus recherché! Mais bon, il devrait se contenter de ça. IL venait juste de s'évader d'une prison où il était resté enfermé pendant cinq ans. Sa peine le condamnait à perpétuité, mais pas question d'y rester toute sa vie. Il renifla l'air et savoura l'odeur de la nuit. Il entra dans la maison des Johns. D'après ce qu'il voyait, il était dans un salon. La décoration était sobre, classique, de quoi entretenir une image de la famille parfaite. Il imagina trois ou deux enfants, des parents avec un boulot stable. En effet, la famille était parfaite. Et il détestait les familles parfaites. Voilà pourquoi il était là: pour briser cette horrible image à ses yeux. Il allait aider cette famille, rendre leur vie plus ... comment dire? ... passionnante!

  Il s'avança dans la pièce de taille moyenne, ouverte sur une cuisine à gauche et une salle à manger à droite. Un escalier était tout de suite à sa gauche et il y avait une porte à sa droite. Il visita, regardant les moindres détails. Il adorait s'endormir en pensant à son crime, mais pour que le rêve soit parfait et pour ressentir les mêmes émotions, il lui fallait bien mémoriser les lieux. Ce soir, il allait prendre tout son temps. D'habitude, il traquait ses proies, s'approchant d'eux avant de disparaître, laissant la police en plan avec un meurtre sur les bras. Mais comme cinq ans sans une goutte de sang sur les doigts faisait long, il ne voulait pas ce précipiter dans une traque et refaire les mêmes erreurs qu'il l'avait conduit en prison. Pas questions de revoir ce sourire triomphantsur les lèvres de la flic qui le pourchassait depuis dix ans.

  Il revint sur ses pas et ouvrit la porte doucement. La chambre des parents, parfait. Il voulait les tuer en premier pour les empêcher d'intervenir quand il s'occuperait des gosses. Les tuer en silence était d'une simplicité enfantine, pour lui, avec tous les meurtre à son actif qu'il traînait derrirèe lui. Et s'il voulait jouer gentiment avec les gamins sans être interrompu... Il s'approcha du lit sur la pointe des pieds, regarda autour de lui pour bien mémoriser les lieux, avant de se rapprocher du miroir à pied juste à côté du lit pour se regarder. Cette vision de lui telle une faucheuse lui avait manqué. Ses cheveux noirs mi-court mi -long,ses yeux onyx et son corps bien bâti, son teint pâle, et encore il faisait sombre dans la petite chambre, pouvaient le faire passer pour un fantôme.

  Il se pencha sur la première silhouette qu'il aperçut. Un homme. Cheveux bruns, bronzé, légèrement musclé mais rien comparé à ses muscles à lui. Il sortit un poignard bien aiguisé de son sac en le faisant grincer. "Il ne manque plus que la musique et la scène aurait pu être parfaite, digne du plus grand film d'horreur".

  Ses armes appelaient au sang. Il fit courir doucement sa lame sur l'avant-bras de sa victime, puis se rappela qu'il ne pourrait s'amuser qu'avec la dernière personne de cette famille, ainsi rien ne pourrait venir la sauver et il pourrait comptempler son regard térrifié. Il trancha donc net la gorge de l'homme, qui mourut sans s'en rendre compte, ni lui, ni sa femme. Une mort propre, simple, classique. il ferait mieux la prochaine fois.

  Il contourna le lit et s'approcha de sa seconde victime. Il s'humecta les lèvres et savoura la sensation que procurait la lame tranchant délicatement la chair. Il n'était pas comme les autres meurtriers, comme le célèbre Hidan le Faucheur, pas aussi sadique pour faire un rituel avant et après avoir tuer quelqu'un. Lui, il ne pouvait pas se passer des crimes. Il ne pu s'empêcher de lécher le sang qui coulait le long de son meilleur poignard. Salé, un goût de rouille. Un pure délice après cinq ans en manque. Le sang: sa drogue. Il essuya son arme sur son tee-shirt blanc. Un contraste excellent. Bon, s'il allait voir les gamins à l'étage, maintenant? Ce que les enfants lui avaient manqués.

-Alors, Sasuke, on ne m'invite pas?

  Il se retourna et donna un couteau à son compagnon alors qu'il montait doucement les marches de l'escalier en fer forgé.

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-Quoi?!

  Elle tapa tellement fort sur son bureau que tous les dossiers qui y prenaient la poussière s'éparpillèrent sur le sol.

-Nous ne savons pas comment il a fait ça, mais Sasuke Uchiwa s'est bel et bien échappé de prison.

-Et pas une seule trace sur les caméras de surveillance? Pas un indice de son prodige, rien?

  La porte du bureau s'ouvrit à la volée sur une jeune fille ,aux cheveux roses coupés au carré, des yeux vert vifs et un corps bien bâti, qui paraissait éssoufflée.

-Sakura! dit un jeune blond déjà présent dans la salle.

-naruto, tu la fermes! s'exclama la comissaire en bombant le torse, faisant ressortir son énorme poitrine. Sakura, depuis le temps que je te le répète, tu devrais savoir qu'il faut frapper avant d'entrer!

-Madame, nous avons finalement découvert comment Sasuke Uchiwa s'est échappé de sa cellule, dit la jeune femme en tendant à sa supérieur un dossier. Tout a été retranscrit là-dedans.

-Je n'ai pas le temps de lire tout ça avec un meurtrier professionnel qui coure dans la nature au moment où nous perdons du temps! Fais un résumé.

  Elle s'assit à son bureau en fusillant du regard la coéquipière de Naruto, une jeune femmme du même âge de Sakura, aux cheveux long noirs avec des reflets bleus, des yeux d'un blanc laiteux et d'un teint pâle. Hinata frissonna en comprenant le message que faisait passer Tsunade par cet échange visuel;

-Nous sommes désolés, Madame, souffla-t-elle en fixant le sol.

  Naruto lui tapa dans le dos en rigolant.

-Pourquoi tu t'excuses, Hinata! Ce n'est pas de notre faute si le système de sécurite de cette prison n'était pas dépassé, Sasuke serait toujours en tôle. Il faudra qu'on lui assigne un psy...

-Je t'écoute, Sakura, dit Tsunade en se versant un verre de Sake qu'elle avala cul sec.

-Voyons voir, commença la jeune fille en feuilletant le dossier, de puer d'omettre des détails important. Nous pensons qu'il a reçu de l'aide extérieur, qui aurait coupé le courant et nautralisé le système de sécurité par on ne sait quel miracle. La coupure n'a pourtant pas duré cinq minutes et avant que nos collègue de là-bas se mette en place pour empêcher une évasion, il avait déjà disparut. Une autre preuve qu'il avait quelqu'un pour l'aider: il n'aurait jamais pu ouvrir tout seul la porte blindée qui le retenait à l'intérieur. Il a laissé beaucoup d'indices qui nous permette de retracer son chemin. Un pro comme lui ne ferait pas se genre d'erreur. Je pense qu'il se moque bien de nous et nous nargue en nous exposant nos fautes sous le nez.

-Sasuke, souffla Naruto en serrant les poings.

-Et il ne s'est pas loupé, marmonna la commissaire en sirotant son quatrième verre. Si jamais je lui remets la main dessus, il retournera derrière les barreaux avec mon coup de pied dans les fesses!

-Il faut le retrouvver avant qu'il ne recommence à tuer, dit Naruto, et que la nouvelle de son évasion sème la panique dans les environs.

-Alors qu'est-ce que vous faîtes encore là, vous trois?! Prenez autant d'hommes que nécessaire, vous avez cette affaire. Dehors!

  Ils sortirent sans un mot de plus, même si Naruto avait quelques objections et que Sakura dû le tirer à grande peine hors de la pièce.

-Mais je vous dis qu'il ne faut pas... Vous mécoutez, mamie Tsunade?

-Oui, oui, je t'ai entendu Naruto, sors maintenant, soupira-t-elle en avalant un autre verre de saké.

"Que Shizune me manque..., pensa-t-elle en regardant son verre à moitié plein. Sasuke, tu me le paieras!"

  Sur ce, elle ouvrit le dossier que Sakura lui avait apporté, espérant trouver une faille qui indiquerait le traître qui avait aidé un des meurtriers le plus recherché du pays.

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  Il faisait nuit noire. La voiture, volée, roulait à plus de 100km/h depuis trois heures. Il était cinq heures du matin, et plus l'aube approchait, plus il avait peur de ne pas arriver à temps.

-Alors, on va où?

  Sasuke jeta un coup d'oeil à son compagnon. Il ne comprenait pas pourquoi il portait un masque. c'était trop voyant, surtout de cette couleur orange.

-Pourquoi m'as-tu aidé à sortir de tôle? Tu n'y gagnes rien à part des ennuis.

-Côtoyer Sasuke Uchiwa sans être sa victime est un exploit pour moi.

-Tu ne parles pas comme d'habitude, qu'est-ce que tu caches?

-Tobi veut suivre Sasuke, Tobi veut s'amuser!

-Je finirais bien par le savoir...

"Il n'y a pas de secret que le temps ne révèle", se dit-il en se concentrant de nouveau sur la route.

-Tobi a faim.

-On vient juste d'étriper la famille Johns.

-Tobi veut McDonald's!

-Dans quoi ai-je mis les pieds avec ce type?

-Qui sait?

-Je sens que je ne vais pas m'ennuyer avec toi.

-Alors, on va où?

-Voir des amis.

  Il eut un sourire carnassier à faire froid dans le dos.

-Sasuke peut avoir des amis?

-Tch' ! La ferme.

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-Oh mon Dieu! Il faut... il faut que je sorte!

  Hinata sortit en trombe et Naruto eu peur qu'elle tombe dans les escaliers.

-Sait-elle au moins où sont les toilettes? demanda Sakura en sortant un appareil photo derneir cri.

-Ton salaire te permet de te payer un engin pareil?

-Si tu faisais des économies à la lace de t'empiffrer de ramens avec Chôji, je suis sûre que toi aussi tu pourrais. ET cet "engin" n'est pas à moi, mais fait parti du matériel de la police.*-Si on a autant d'argent à dépenser, autant que je demande une augmentation.

-Alors, Shino, quand sont-ils morts?

  Le médecin légiste se leva et enleva ses gants en les faisant claquer.

-Je dirai depuis huit heures environ. Les trois enfants ont été tués lentement avec plusieurs coups de couteaux dans la poitrine, alors que les parents ont été "éliminés" plus rapidement, dans leur sommeil, ils n'ont rien sentis.

  Naruto baissa la tête et pria pour ne pas vomir. Quelqu'un posa une main sur son épaule et il releva la tête. un jeune homme aux cheveux long châtains et aux yeux blancs laiteux, comme ceux d'Hinata, le regardait, prêt à le reveiller à grand coup de sceaux d'eaux sur la tête si jamais il avait le malheur de s'évanouir.

-Tu n'attends que ça, hein, Neji?

-Absolument.

  Neji se tourna vers Sakura.

-Nous pouvons confirmer avec certitude que les empreintes que nous avons relevées appartiennent bien à Sasuke Uchiwa. Il y a des traces de gants qui doivent appartenir au fameux complice. Il est malin aussi, celui-là, impossible de connaître son identité, à croire qu'il se balade dans une combinaison stérile.

-Bien. Tsunade sera contente d'apprendre que l'on avance.

-Je ne pense pas.

-Et pourquoi donc, Naruto?

-C'est sûr q'avec le peu de travail que tu fournis, dit Neji en tapotant l'épaule de son collègue aux cheveux blonds, elle ne peut que te jeter le contenu de son verre à la figure, comme la dernière fois.

-Je pense qu'on a autre chose à faire que de se moquer de moi... Je ne veux plus rentrer dans son bureau si elle est en train de boire!

-Autant dire jamais, merci, Naruto, on entendras plus tes conneries, ainsi.

-Mes conneries?

-Pauvres gosses, quand même... Allez, on a fini, maintenant. Et vaut mieux être partit quand Tenten va se ramener avec son équipe de nettoyage.

-Euh, je reste encore un peu, je... je vérifie un dernier petit truc et j'arrive, dit Neji.

-Ne nous invente pas d'excuse stupides, Neji, on te laisse avec ta femme! lança Naruto en sortant.

  Il s'apprêta à répliquer mais ils étaient déjà sortit et une belle jeune femme châtain, coiffée de deux macarons se tenait dans l'encadrement de la porte. Elle s'avança vers Neji qui ne bougeait plus d'un milimètre.

-Mon chéri... Que fais-tu encore ici?

-Tu me manquais, où est le mal?

-On se verra à la maison ce soir. Ratrappe donc le salaud qui s'amuse à tuer des gamins, si t'es un homme!

  Il lui donna un baiser furtif avant de sortir. Il avait un très mauvais pressentiment.

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